Russia Besieged - L'hiver de tous les dangers
Russia Besieged – Hiver 41 -42
Le jet de météo de septembre-octobre 41 est souvent crucial. Si le beau temps perdure, le russe peut disparaître. Heureusement pour moi, PionPion obtient un 10, soit clair puis boue ( le temps historique ). Il en profite tout de même pour prendre Kiev et encercler Dnepropetrovsk. Il commence le nettoyage des bois devant Moscou.
A mon tour, j’anticipe l’arrivée de l’hiver en massant des troupes à Léningrad. L’allemand s’approche doucement de Moscou mais la ville est difficile à prendre. Confiant dans son invincibilité, le teuton a laissé une pile exposée devant Léningrad. J’en profite pour leur faire vérifier qu’ils peuvent mourir aussi. Non mais. Une tentative de désengagement de Dnepropetrovsk échoue lamentablement, infligeant des pertes à la garnison. La ville est condamnée.
Arrive les mois de novembre-décembre. Le temps redevient beau avec une légère boue. Mon partenaire en profite éhontément en s’emparant de Kharkov et de Kalinin. Seuls les vaillants défenseurs de Léningrad arrivent à repousser un assaut en infligeant même des pertes à un blindé. Le dispositif soviétique est de plus en plus mince.
Je me contente de reculer, sans engager de contre-attaque. Il faut garder des forces pour l’hiver qui vient.
Enfin la nouvelle année 1942. Les usines se mettent à produire à plein régime au fond de l’Oural. Pionpion, enhardi par un automne riche en conquêtes, décide de rester dans la plaine et réussit à prendre Kursk, la clé du centre du plateau. Les allemands ont des malus conséquents pendant le premier hiver mais leur virilité ne saurait être remise en cause !
N’en croyant pas une telle arrogance, je lance mes meutes à l’assaut. Devant Léningrad, les troupes étaient prêtes. Deux parachutages sous la neige me donnent les Zocs nécessaires à l’encerclement des troupes laissées en flanc garde. Le résultat est conséquent : quatre corps d’infanterie et un corps blindé sont détruits.
Dans les bois devant Moscou, c’est la cavalerie soviétique qui vient sabrer les panzers. Interdits de retraite par la forêt, ils subissent deux assauts qui font disparaître un autre corps blindé.
Du côté de Sébastopol, emporté par mon enthousiasme, je triche en donnant pleine capacité de mouvement à mes troupes alors qu’elle doit être divisée par deux. J’inflige alors quelques pertes. Mon partenaire s’aperçoit de la triche mais, bon prince, décide de ne pas revenir en arrière.
La météo reste mauvaise en mars. Instruite des combats précédents, l’armée allemande se replie prudemment au chaud. Les parachutistes sont détruits et les abords de Moscou abandonnés.
Devant un tel manque de combativité, le russe se contente de refaire ses forces. L’arrivée du printemps signifie le retour de l’aviation et de la guerre de mouvement, toutes choses néfastes à un russe qui se respecte.
L’été sera chaud !
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