Seconde Leçon 

La phase mensuelle commence par la perception des points de renforts et de ressources. A l’annonce des revenus soviétiques, l’allemand comprend que la guerre sera longue. On procède aussi à la sélection d’une carte ou deux pour chaque camp. Nous choisissons tous les deux une carte de grande influence plutôt que deux plus petites.

La situation initiale allemande n’est pas mauvaise. Pour capitaliser dessus, j’utilise la carte « German Generals » qui permet de conserver deux Qgs en mode offensif gratuitement. De cette façon, les blindés de pointe resteront ravitaillés à la fin du tour.

A la phase de mouvement spécial, le QG Centre prend ses quartiers à Sarnov, en Ukraine. Il est idéalement placé pour une offensive sur Kiev. Par contre, il faudra attendre trois tours pour qu’il redevienne opérationnel.

La phase aérienne voit les Ju88 bombarder le centre ferroviaire ukrainien avec un certain succès. Quatre piles se retrouvent sans ravitaillement et le russe perd un point de capacité ferroviaire. Le résultat est sujet au hasard mais dans le cas d’espèce, c’est une réussite. Instruit de ma partie précédente, je sais que le russe n’hésitera pas à contre-attaquer et je préfère le voir sans ravitaillement.

Le reste de l’aviation allemande appuie les attaques au sol. Je souffre du syndrome de la lance molle pendant ce tour, provoquant peu de pertes.

Bonne nouvelles cependant : Riga, Kaunas et Minsk tombent.

Les roumains entrent dans la danse et mènent deux attaques. Ils ont le premier prix de participation.

A son tour, le russe joue « Emergency Mobilisation » qui lui permet de lever quatre points de troupe supplémentaires par tour. Ce sont des renforts nombreux mais peu solides.

Ils vont pourtant suffire à calmer les ardeurs teutonnes du côté de Léningrad. Cachés dans les marais, les frontoviks attendent l’attaque sans crainte. Du côté de Smolensk, le dispositif est renforcé avec un QG en train de se réorganiser. Ce point du front est difficile à tenir pour le russe sans QG opérationnel. Impossible de lancer des contre attaques sans ravitaillement. 

Enfin en Ukraine, une épaisse ligne d’armées d’infanterie tient le terrain.

Voici trois semaines que l’opération a débuté. Les russes se sont ressaisis et jouent la carte « Scorched Earth », qui bloque pour un tour la progression des marqueurs de récupération. A son tour, l’allemand joue « Army Organisation » qui permet à un QG de devenir immédiatement opérationnel. Le ravitaillement allemand arrive aux portes de Kiev ! La carte est très forte et permet de regagner le tempo dans un secteur.

Au nord, on se contente de nettoyer les survivants de la première ligne. Vilnius tombe. La progression vers Léningrad est lente alors que le QG Nord vient se poser à Pskov. L’infanterie allemande conquiert les villes de la côte balte.

Les trois corps panzers encore dans le secteur prennent Polotsk et Veliuke Luki. Mais on sent que l’effort principal ne va pas porter dans la zone. Un corps panzer prend la route du sud. 

 

En Ukraine le QG Sud et son homologue roumain ravitaillent désormais une vaste zone qui comprend Kiev et Odessa. Les corps panzers viennent percer la ligne russe et prennent Zhitomir.Une fois de plus, les Ju88 viennent frapper le ravitaillement de Kiev, écrasant dans l'oeuf une contre attaque éventuelle. 

A son tour, le russe reçoit de nombreux renforts. Trois chasseurs sont désormais opérationnels. Le mot d’ordre est de retraiter dans le sud pour protéger Kiev. Une ligne est constituée aux alentours d’Odessa. Quelques corps d’infanterie sont laissés en enfants perdus pour ralentir les germains. Du côté de Smolensk, la ligne est désormais forte, d’autant que le ravitaillement allemand n’arrive plus. On risque peu de choses. Encore six semaines d'été à subir côté soviétique.