Thunder in the East- Juillet 41
Juillet 41
Seconde session hier soir avec mon comparse Angel. Le début du mois de juillet voit le moment de la sélection des cartes. Le système nous plait beaucoup. Chaque camp peut développer une stratégie et cela garantit la rejouabilité des parties, même si pour le russe, il y a des choix structurants.
Je sélectionne donc la carte Panzerblitz ( nous en reparlerons ) et une autre tenue pour l’instant secrète car des yeux ennemis nous espionnent.
Manoeuvres allemandes
Des renforts de qualité moyenne parviennent d’Allemagne ainsi que deux unités italiennes qui ont le mérite d’être là.
Et c’est de nouveau un déchaînement de violence sur tout le front. Seul le HQ Centre est maintenu en mode offensif, on réserve les points restant pour d’autres temps.
Dans le nord, une armée soviétique coincée contre la Baltique parvient à reculer en bon ordre. Kaunas tombe, Minsk et Vilnius sont encerclées.
Au centre, Brest résiste encore et toujours malgré le pilonnage intensif des bombardiers. Quinze jours que les frontovik bloquent notre avance victorieuse …
Au chapitre des glorieuses réussites, je sors la carte Panzerblitz qui donne un bonus à tous les écrasements jusqu’à ce que l’un d’entre eux ne soit pas un succès. Et devinez ce qui se passe ? Du premier coup, patatras, les chenilles du panzer de tête sautent et ma carte va à la poubelle. Autant pour la blitzkrieg invincible.
Au sud, le russe est solide et mes troupes sont loin. Je tente une attaque avec les roumains, qui est un couteux échange.
De manière générale, les pertes sont sensibles, surtout chez les panzers. La table de combat inflige beaucoup d’attrition, sauf dans les rapports les plus hauts. On est loin des jeux où la glorieuse armée allemande roule sur tout ce qui bouge sans perdre un bouton d’uniforme.
J’ai comme l’impression que l’affrontement frontal ne va pas réussir. Il faut manoeuvrer et encercler l’ennemi. Peut être est il déjà trop tard pour ce faire.
Le seul point positif dans cette situation est la supériorité absolue dans les airs, obtenue grâce au massacre du tour précédent ; les bombardiers circulent sans escorte, c’est très agréable.
Reptations soviétiques
A son tour, Angel choisit deux cartes, qu’il joue immédiatement. La première lui permet de toucher 12 corps d’armées de renfort dont certains peuvent être des miliciens. Dans les faits, le sergent recruteur a du bien travaillé parce que la plupart s’avèrent être des soldats d’active.
La deuxième carte lui permet de fortifier six hexagones et de lever une garnison gratuite. Ajoutez à tout cela des renforts normaux et vous obtenez de quoi reconstituer une ligne grassouillette.
Bon évidement, il couine qu’il est en danger, que la situation est critique mais personne n’y croit. Surtout à Berlin.
Il ne sent pas encore assez fort pour attaquer. Mais par contre, assez pour me pourrir la vie. Plutôt que de courir vers l’arrière en jetant leurs fusils, les soviétiques font front et bloquent les passages importants. La défense sera haute.
Un QG russe est repositionné au centre, vers Mogilev, zone difficile à ravitailler pour le russe.
A la vue de la masse humaine qui s’approche lentement de toute part, l’allemand a un doute : y aurait il une possibilité de défaite ?
Bravo pour ce blog, et compte rendu !
RépondreSupprimerla route d'Odessa semble grand ouverte, avec un bel encerclement à la clé ? mais je ne connais pas assez le jeu pour savoir si tu as la capacité (de mouvement) suffisante ?
Gagné ! En exterminant le corps d'armée ?-4 qui zocce la route, il y a possibilité d'exploiter en mouvement normal et de prendre Odessa.
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