Thunder in the east – Nouveau départ

Après notre tentative de Barbarossa avortée suite à la trop grande timidité allemande, nous avons résolu de relancer une partie et tant qu’à faire, la campagne entière.

Ayant publié sur le forum de https://www.watchword.biz/eto-support au sujet de cette partie, j’ai reçu nombre d’informations intéressantes de la part de grognards américains. Et finalement, messieurs Gerald Johnson et Alan Emrich nous proposent d’assister en direct à notre partie. 

Après réglages de nos montres ( nous mélangeons pas mal de fuseaux horaires, de Los Angeles à Limoges ), nous présentons notre déploiement de débutant.Avec beaucoup de tact et de courtoisie, nos professeurs nous distillent de précieux conseils.

Chose qui n’apparaît pas dans le livret de scénario mais que l’on apprend par une lecture attentive des règles, il est possible de concentrer ses corps pour obtenir des pions armées. Vu la densité du front allemand de départ, et l’impossibilité d’attaquer à plus d’un pion par côté d’hexagone, c’est très efficace.

On obtient le Schwerpunkt cher à Guderian. Les monstrueux poins blindés écrasent les pions russes qui bloquent le passage ( avec un peu de réussite au dé de ma part ). L’infanterie pénètre ensuite dans les brèches ainsi créées. Lors des combats, les ratios sont tout de suite plus favorables aux germains.

Et le fin du fin dans la technique : lors de la phase de mouvement normal, il est possible de diviser les pions armées en leur composante de corps pour exploiter de tous côtés. C’est vraiment très bien fait. Plutôt de que donner des valeurs minables aux pions russes pour simuler la blitkrieg initiale de 41, on demande aux joueurs de faire preuve de technicité face à des soviétiques solides. C’est intellectuellement stimulant et l’une des meilleures trouvailles dans le domaine que j’ai eu le plaisir de jouer.

Les résultats sont probants. Le front de la Baltique et le front de Minsk explosent. Au sud, Lwow tombe au premier assaut. Seule Brest Litovsk tient, mais on a l’habitude…

En phase d’exploitation, l’allemand fonce au nord et pénètre hardiment dans les états baltes. En Biélorussie, il encercle Minsk. En Ukraine, les soviétiques sont nombreux donc on reste prudent.

 

A son tour, Angel contemple le désastre. Au Nord, il replie tout ce qui lui reste, rétablissant le ravitaillement de Riga. Minsk, Grodno et Kaunas sont laissées à leur triste sort. Une attaque de désencerclement près de la Baltique échoue, brisée par les stukas. 

En Ukraine, les troupes soviétiques plus nombreuses permettent de rétablir une ligne.

 Enfin, en Roumanie, malgré les conseils d’Alan, Angel choisit de rester bien collé aux roumains.

Maintenant, un petit tour des nouveautés. Depuis que le jeu est sorti et avec le développement des modules Méditerranée et front de l’Ouest, les auteurs ont modifié certaines règles.

Les renforts aériens ne se font que lors de la première semaine de chaque mois, pour éviter une résurgence trop rapide de l’aviation soviétique. Avec ses réserves en pétrole, il était trop facile au russe de reconstruire toute son aviation.

Une carte nouvelle nommée « Trompettes de Jéricho » permet d’obtenir les 2 colonnes bonus lors d’un appui tactique de stukas contre un pays attaqué par surprise. L’effet dure trois semaines et me semble convenir à ce qui s’est passé historiquement. Comme nous l’avons vu dans notre première partie, un stuka intercepté est souvent un avion abattu.

Il y a une nouvelle table de combat aérien que nous n’avons pu tester pour cause de pas d’aviation soviétique, celle ci s’étant faite écraser comme il se doit. Nous en parlerons dans un prochain article.

Idem, seulement 8 points de renforts par tour pour le russe pour lui éviter de resurgir façon holocauste zombie.

La suite arrive bientôt, nous devrions jouer la première quinzaine de juillet demain soir, toujours en compagnie de nos mentors américains.