La crise de Juillet

 La crise de Juillet


Cela fait un mois que la guerre a été déclarée. Les troupes allemandes progressent partout sauf au centre. S'appuyant sur le Dniepr, l'armée rouge a rétabli son dispositif qui s'étoffe peu à peu. Seules les ailes sont préoccupantes. Au nord, la percée de Velikye Luki menace Smolensk, Moscou et Léningrad. Au sud, seul le manque de ravitaillement ralenti les panzers.

L'aide au communisme vient finalement du ciel. Celui ci se couvre et colle au sol les avions allemands qui ne peuvent plus appuyer les attaques. C'est un coup dur pour l'axe. Sans appui au sol, difficile de dépasser le 3 contre 1. Combiné au manque de ravitaillement des deux tiers du front, cela va épargner le sang soviétique.

Au nord, l'allemand s'approche de Léningrad. Au centre, on se contente de coller à la ligne Vitebsk – Kiev. Il n'y a guère qu'au sud qu'un mouvement d'ampleur commence l'encerclement d'Odessa. Le ravitaillement du QG roumain est indispensable pour prendre la ville.

A son tour, le russe réagit à Odessa en retirant lentement ses troupes vers la ville qui va se transformer en forteresse. Vivres et munitions arrivant par la mer vont permettre de créer un abcès de fixation dans le secteur. Une unité motorisée rescapée d'Ukraine tente de sortir de l'étau mais on sent qu'elle ne va pas tarder à abandonner ses véhicules pour se transformer en partisan.

Enfin au nord, incapable de décider d'où viendra la menace, Staline laisse la porte ouverte au schwerpunkt. La ligne de Smolensk est forte ; si les panzers s'élancent vers Moscou, ils seront coupés de leur ligne ; quand à Léningrad, le terrain n'est pas propice aux blindés.

Une attaque en Ukraine permet aux 44 et 9ème armées soviétiques de se désengager.


Où vont frapper les panzers ? 



Cours, Forest, cours ! 


La dernière semaine de juillet reste pluvieuse. Deux tours complets sans voir un avion décoller, voilà de quoi faire douter l'axe. Dans l'armée rouge, on cherche à s'engager dans l'aviation, poste tranquille.

Au nord, après mure réflexion, les panzers sont lancés vers Léningrad. Opérant un vaste crochet par Demyansk, trois corps blindés prennent Novgorod et s'insèrent au milieu du dispositif russe. Sans ravitaillement complet, la manœuvre manque de percussion mais elle force le soviétique au mouvement, l'obligeant à quitter de précieux hexagones de marais.



Elle va finir par tomber, la baffe ... 

Au centre, le front se calme, a priori pour longtemps. Des fantassins réservistes sont affectés sur le bord du fleuve où l'on pèche de part et d'autre.

C'est en Ukraine que l'action se concentre : les abords de Kiev étant libres, la ville est prise d'assaut pendant qu'une tentative de traversée du Dniepr plus au nord est repoussée. Les panzers s'empilent ( non, ce n'est pas sale ), signe que les choses vont chauffer dans pas longtemps. Les deux armées qui s'étaient sorties de la nasse sont de nouveau encerclées et l'une d'entre elle périt au combat. Le QG Centre, rebaptisé QG extrême sud est affecté sur le Bug . Trois Qgs dans la zone, voilà qui promet de l'action.



Çà sent le chaudron


Enfin à Odessa les roumains contribuent à l'effort de guerre en éliminant un corps de cavalerie. Peut mieux faire.

Nous avons arrêté sur cette situation. C'est désormais au soviétique de jouer. Si certains stratèges désirent aider le camarade Staline, qu'ils lui adressent leurs conseils dans les commentaires. Vous pouvez vous lâcher sans peur de l'Abwehr, l'allemand a déjà joué. Merci pour Joe !

Commentaires

  1. bon il est parti en Sibérie le camarade soviétique? :-))))

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  2. Ca y est, la suite est en ligne ;) Nous jouons un tour, voire deux à chaque séance. Du coup, j'attends d'avoir de la matière pour publier.

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