Septembre 41

 Septembre 1941


Il reste un mois de beau temps à la Wermacht pour faire chuter l’URSS. Sur le terrain, force est de constater que cela ne va pas sans mal. Le GA Nord est bloqué dans les marais et les forêts de Léningrad. A Berlin, on envisage plus d’offensive dans le secteur. Les ordres sont de s’enterrer et d’attendre que la situation se débloque plus au sud.

Dans le secteur de Moscou, le ravitaillement se fait attendre. Le russe a constitué une ligne solide avec six armées complètes. Là encore, rien ne peut se faire dans l’immédiat.

Enfin sur la ligne Orel – Stalino, l’armée rouge est présente en nombre. Partout, le manque de ravitaillement empêche de progresser. 

 


L’offensive allemande va se constituer en deux axes. Face à Moscou, on concentre deux armées panzer qui vont finir par percer le front russe grâce à leur puissance de choc. Le deuxième objectif est Kharkov. Les troupes mobiles du sud vont s’infiltrer autour de la ville, tentant d’en couper le ravitaillement. Il va falloir trois semaines pour parvenir à un début d’investissement de la ville, érigée en forteresse par le Kremlin. Le russe se défend pied à pied dans tous les secteurs. Les deux Qgs soviétiques de Kursk et d’Orel reçoivent un approvisionnement nombreux qui leur permet d’attaquer à leur tour. Le front va peu évoluer pendant deux semaines.

La rupture va se produire dans la dernière quinzaine du mois. Au sud de Kharkhov, trois corps russes inexpérimentés sont jetés dans la fournaise. Les forces d’encerclement de la ville se jettent sur eux et les dispersent, créant une brèche géante entre Kharkov et Stalino. Les armées russes du Front Sud doivent reculer vers Rostov pour éviter de se faire couper.

Devant Moscou, des combats offensifs voient souffrir les panzers. Un corps blindé allemand est tout d’abord arrêté à Vyazma puis dispersé par une violente contre attaque. C’est la première défaite de ce genre d’unité depuis le début de Barbarossa. Les survivants hagards sont rapatriés à Smolensk pour se remettre.

Fin septembre, on se montre inquiet à l’état major allemand. Aucune ville d’importance n’a été prise en un mois et le front patine partout. Le russe subit mais ne rompt pas. Si le mauvais temps se met de la partie, va t’on vers un enlisement définitif de la campagne ? 

 



A la fin de l’été, on peut constater que le rôle allemand est bien difficile. Le russe n’a pas beaucoup de diversité dans ses unités et manque cruellement de mobilité. Par contre, il dispose facilement de points d’offensive qui vont lui permettre d’épuiser les fantassins allemands. Il est en général inutile d’attaquer les panzers, qui peuvent reculer en zoc non blindée. Voir un russe qui contre-attaque à tout va en jetant dans la bataille des moyens fraîchement arrivés reflète bien la réalité du conflit.

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