Un hiver en Russie

 

Un hiver en Russie


La nouvelle année apporte du blizzard, qui ne faiblit pas. Devant le manque de personnel, on fait maigrir la Luftwaffe du gros Göering en redéployant les personnels de soutien vers la ligne de front. De même, on fait appel à des volontaires étrangers. Plusieurs secteurs du front n’ont que des unités à moitié de force, qui ne seront pas renforcées faute d’effectifs. L’entretien des panzers est pour l’instant assuré, ils ne manquent de rien. Mauvais temps pour être dans l’infanterie !


Les forces massées vers Sébastopol sont redirigées en train vers Voronezh. Le grand port de la Mer Noire ne sera pas attaqué en hiver.
Dans le secteur de Léningrad, le front est toujours aussi statique. Le front de Moscou recule de plusieurs dizaines de kilomètres. Il n’y a que vers Voronezh que des combats sporadiques éclatent et voient la destruction d’une armée soviétique.
Les deux combattants, épuisés, recherchent leur souffle et profitent du mauvais temps pour faire une pause.




Le mois de février voit la remontée ( relative ) des températures. La neige a remplacé le blizzard et permet le retour d’une certaine mobilité. L’amiral Horthy propose les services d’un quartier général hongrois. Celui ci vient s’installer non loin de Léningrad. Il pourra fournir du ravitaillement aux troupes du front Nord. Celles ci en ont besoin car le soviétique attaque. Profitant de la faiblesse des unités présentes, il parvient à percer les lignes allemandes et à franchir une rivière qui marquait la limite du front. Cela va entraîner le transport en trains de troupes axistes nombreuses mais faibles pour endiguer la menace.

Sur le front Centre, le russe recule vers Moscou et réduit sa ligne. Il n’a pas encore les moyens de tenir une ligne étendue. De Voronzeh sortent les nouveaux corps blindés de l’Armée Rouge qui lui donnent enfin des zocs blindées et un appui à chaque hex attaquant. Ce sont les panzers qui en font les frais, subissant régulièrement des pertes dans le secteur.

De son côté, l’allemand opte pour une stratégie brutale : la constitution de deux armées panzers qui vont frapper tous les tours les armées soviétiques dans la plaine. Il y a une chance sur 3 d’en tuer une à chaque attaque. Malgré ces tactiques, le front reste globalement statique, aucun des adversaires n’est en mesure d’y provoquer une crise majeure.

C’est du GA Sud que vient la solution pour l’Axe. Renforcé en troupes motorisées, il opère un mouvement tournant sur les arrières de l’ennemi et vient menacer Rostov. Le russe, nourri par l’expérience, fuit immédiatement. Stalino est abandonnée et une partie de l’encerclement se fait encercler à son tour. Une armée d’infanterie allemande est quasiment dispersée par un contre russe. Une mêlée confuse s’engage mais au moins le front bouge. 

 


Le mauvais temps continue au mois de mars. La boue vient remplacer la neige.

Sur le front de Léningrad, le soviétique a encore gagné un peu de terrain mais doit s’arrêter, le terrain et la météo ne se prêtent pas à une attaque.

Le front Centre continue son travail de sape. Un corps de panzers arrive en vue de Moscou ! Mais le russe prépare un contre. Ce front s’est transformé en boucherie. Pour l’instant, les ressources allemandes le permettent mais cela ne pourra pas durer trois ans de plus.

Profitant d’une éclaircie en fin de mois, la Luftwaffe décolle et vient frapper les aérodromes soviétiques. Et force est de constater que la VVS s’est étoffée. Aux antiques I153 ont succédé des Yak1 voire des avions capitalistes comme les Hurricane ou P40. L’attaque est décevante. Dans les airs aussi on se dirige vers un conflit d’usure. A Berlin, on ordonne la formation d’une nouvelle escadrille de BF109F mais on a atteint le fond des réserves.


Une fois de plus, les seules bonnes nouvelles viennent des portes du Caucase. Rostov est sous le feu des canons des montagnards roumains. Il y a pourtant six armées soviétiques pour lutter contre un nombre sensiblement égal d’axistes mais la mobilité des fascistes est la clé du succès. 


 

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