Le joli mois de mai

 Le joli mois de mai


Les beaux jours reviennent. Les mésanges gazouillent et les T34 aussi. Les russes infiltrés au nord sont nettoyés par un panzergroup ad hoc. De part et d'autre, on a des envies d'offensive. Des combats violents éclatent au centre du front. Tula est prise puis dégagée par un contre puissant qui volatilise un corps d'infanterie. Le HQ Sud est chassé des positions avancées qu'il occupait et contraint de se replier au nord de Rostov. Les chances de prendre la ville sont de plus en plus minces. La majorité des renforts soviétiques se sont concentrés au sud et à Stalingrad. Les troupes de l'axe sont en infériorité numérique. 

Dans les airs, la Luftwaffe organise une grande offensive. Les aérodromes soviétiques sont frappés sans relâche, pour essayer de rééditer les exploits de 1941. Hélas, la VVS est présente en nombre et patrouille. Les résultats sont mitigés: le ciel restera neutre, les deux camps ayant investi tous leurs moyens dans l'action. 

Le soleil continue de briller et vient la première alerte de part et d'autre. Le HQ Centre continue sa pression entre Moscou et Voronezh. L'essentiel des panzers est présent dans la zone et le russe souffre. Une armée soviétique est isolée. A chaque fois, les tentatives de contre sont plus faibles. Au sud, par contre, la pression s'intensifie sur les lignes de l'axe. Un mur d'infanterie vient frapper inlassablement les allemands fait reculer le front. Rostov ne tombera pas. La Stavka décide de libérer une partie des armées qui défendent Léningrad depuis un an. Un repli en bon ordre s'organise et on essaie de prendre le train pour le centre. L'OKH, qui a perçu la manoeuvre vient bloquer la voie ferrée à hauteur de Tikhvin.
Dans l'ultime semaine de mai, la pluie revient inonder la Russie, calmant les ardeurs des deux camps. On souffle un peu avant d'aborder juin, où le soleil sera garanti. A Moscou comme à Berlin, on est conscient du fragile équilibre qui existe. Qui sera le premier à craquer ? 

 



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